Au total 23 journalistes et membres des groupes d’écoute ont été outillés sur le processus électoral en cours en République Démocratique du Congo.
Pendant deux jours, ces professionnels de médias de cet outil de communication ont acquis des nouvelles connaissances sur la contribution des journalistes dans le processus électoral et l’autonomisation de la radio et des groupes d’écoute.
Selon HERI BAHIZIRE Gentil, Directeur de cette radio de proximité, l’objectif est de renforcer les capacités des participants afin d’améliorer leur prestation quotidienne à travers des nouvelles connaissances sur le processus électoral.
« Nous avons organisé cette formation en vue de permettre aux bénéficiaires de renforcer davantage leurs capacités pouvant les amener à travailler de manière professionnelle pendant cette période électorale au pays. Les journalistes devront contribuer efficacement à ce processus à travers des productions médiatiques où toutes les couches sociales et tendances confondues doivent être impliquées.
Les membres des groupes d’écoute pour leur part doivent réaliser des émissions où ils intègrent les aspects de nature à informer la population sur l’état d’avancement du processus dans leur milieu respectifs sur toute l’étendue de la chefferie de Ngweshe. Ils devront également aborder dans les informations à envoyer à la station des questions liées essentiellement au processus électoral sans mettre à l’écart les femmes candidates.» a-t-il indiqué.
KURHENGAMUZIMU BALAGIZI Laurent, point focal au Sud-Kivu de la plateforme Agir pour les Élections Transparentes et Apaisées « AETA » facilitateur du jour est revenu également sur l’état de lieux du processus électoral en RDC.
« Les journalistes doivent en ce moment accorder la parole à toutes les parties prenantes du processus électoral afin de préparer des élections paisibles, transparentes et Apaisées. Il doivent donner des informations sur l’état d’avancement de cette étape en cours pour permettre aux électeurs de se préparer à remplir ce devoir civique au pays.
Les femmes candidates doivent également bénéficier de l’accompagnement des journalistes en vue d’atteindre les 17% prévus par la loi électorale étant donné qu’elles sont souvent discriminées mais aussi souvent écartées et pourtant sont capables de travailler autant que les hommes.
La radio doit se prendre en charge à travers des initiatives locales en terme d’activités génératrices des revenus pouvant permettre un bon fonctionnement de cet outil de communication sans ou avec un partenaire. Les groupes d’écoute également doivent initier des unités de production susceptibles de permettre de résoudre certains besoins sans recourir à la radio. C’est notamment le transport, la communication, le social des membres des groupes et bien d’autres.» a-t-il fait savoir.
Les participants de leur côté ont promis mettre en application les acquis de cette formation pour le service professionnel au bénéfice de la communauté.
Signalons que la salle ADEST à Cibimbi/ Nyangezi a servi de cadre pour cette séance de formation.
Pour rappel, cette formation entre dans le cadre du projet de sensibilisation sur le processus électoral apaisé à travers un dialogue social inclusif dans la chefferie de Ngweshe en partenariat avec la Synergie des Médias pour l’Union des Forces « SYMUF » sous l’appui financier de la Direction du Développement pour la Coopération Suisse « DDC ».
MURHULA MIHIGO Charles