Plus de 50 femmes et jeunes prennent part à un atelier de formation organisé par la Dynamique Femme, Jeune et Enfant (DEF) sur la résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations-Unies. Pendant deux jours soit du mardi 1er au mercredi 02 octobre 2024, il se tient dans la salle de réunions de l’Hôtel Sultani dit chez AG au centre commercial de Munya en groupement de Karhongo/ Nyangezi en territoire de Walungu au Sud-Kivu.
L‘objectif de cette formation est de porter la lumière sur la résolution 1325 du Conseil de sécurité de la Nations Unies qui parle de la participation de la femme dans la promotion de la paix et de la sécurité. Elle indique que la femme doit être associée dans la prise de décision dans le cadre de maintenir la paix.
Le facilitateur du jour Monsieur Faraja Lugwarha Élysé, défenseur des droits de l’homme, spécialiste en droit international et enseignant à l’Université Officiel de Bukavu (UOB), indique que sur le plan international il existe un mécanisme juridique de promotion des droits de la femme en rapport avec la paix et la sécurité.
« La Résolution 1325 constitue un appel d’engagement de tous les acteurs multilatéraux, régionaux, bilatéraux, et nationaux, incluant la société civile, impliqués dans le règlement des conflits. Sa mise en œuvre repose d’une part sur la définition d’objectifs et de cibles mesurables, et d’autre part, sur l’élaboration de stratégies adéquates et la mobilisation de ressources appropriées. La République Démocratique du Congo a un arsenal juridique de lois et instruments juridiques, plusieurs textes qui promeuvent la promotion des droits des femmes, la paix et la sécurité mais sont moins connus. C’est le même cas pour le plan international.
Nous attendons des résultats palpables auprès des participants et participantes pour une paix durable dans leurs communautés respectives », a-t-il lâché.
Selon Sifa Wakilongo Grâce, chef des programmes à la DFJE doivent comprendre les enjeux et les aspects essentiels qui conduisent à la promotion de la paix pour une société où les populations vivent en parfaite harmonie.
« La mise en application des acquis de cette formation permettra de contribuer efficacement à la construction de la paix chacun dans son secteur de la vie courante et poser des bonnes bases de la bonne gouvernance. Il fallait ainsi vulgariser ce texte pour un monde meilleur où la paix règne et caractérise les populations », a-t-elle fait savoir.
Signalons que cette formation intervient dans le cadre du projet de la promotion de la participation des femmes et jeunes à la gouvernance locale pour l’amélioration de la redevabilité des gouvernants et des réponses étatiques aux besoins prioritaires des populations. Il est exécuté par la Dynamique Femme Jeune et Enfant sous l’appui financier de la coopération Suisse à travers la Synergie des Médias pour l’Union de Force (SYMUF).
Charles MURHULA