Après la défaite de son équipe Ciriri Sport devant le FC Immortel de Kabare 1-2 ce samedi 28 juin 2025, la légende du football de Bukavu, Saidi Abedi MAKASI est revenu sur trois éléments majeurs qui tuent le football au Sud-Kivu depuis plusieurs années déjà.
Une mauvaise politique, un manque d’infrastructures sportives dignes et une mauvaise organisation des compétitions, sont les trois obstacles qui freinent le développement du football au sud-kivu.
Pour Saidi Abedi, les politiciens se sont pendant longtemps accaparés des équipes pour leurs fins politiques.
Une prise en otage qui n’a pas pour autant aider la jeunesse à émerger dans le domaine du football.
Saidi Abedi MAKASI regrette qu’après 65 ans d’indépendance de la RDC, la ville de Bukavu capitale du Sud-Kivu ne compte qu’un seul stade qui répond à quelques critères de la FIFA.
Insuffisant pour faire avancer le football dans une grande province comme le Sud-Kivu.
« Les équipes doivent s’entraîner dans de bonnes conditions pour produire un bon football. À Bukavu il n’y a malheureusement pas de bons terrains », s’est exclamé l’ancien joueur du CS Bande Rouge kinyama.
Le stade la Concorde accueille plusieurs compétitions dont la ligue 1, la ligue 2, la ligue provinciale, l’entente urbaine de football de Bukavu, la ligue des jeunes les matchs des vétérans etc, au cours d’une même saison sportive. Le stade est donc saturé. Et la conséquence est que certaines compétitions ne se terminent même plus comme la deuxième division de l’EUFBUK par exemple, dit-il.
Comment peut-on prétendre avoir des talents dans de telles conditions ? Impossible.
Il nous faut aussi des bons dirigeants qui maîtrisent bien le football à la tête de nos entités sportives poursuit l’ancienne vedette de l’ APR du Rwanda.
La légende Saido, demande ainsi aux autorités ayant le sport dans leurs attributions de construire de belles infrastructures sportives pour aider notre sport à aller de l’avant, et d’avoir l’habitude de fréquenter les installations sportives pour palper du doigt les difficultés que traversent les sportifs.
Bienfait Mazambi/radiolacolombe.net