Le bureau des Nations Unies pour les affaires humanitaires sous bureau du Sud-kivu et Maniema peint un tableau très sombre de la situation humanitaire ce mardi 19 août 2025, dédiée à l’aide humanitaire au monde.
Cette organisation des Nations Unies l’a dit au cours d’une table ronde réunissant les humanitaires, les autorités en place et les étudiants des universités de la ville de Bukavu.
Ce constat amère est évalué à 66% des incidents relevants de contraintes d’accès humanitaires dans les zones affectées par la guerre. Le territoire de Kabare vient en tête avec 17 cas, Kalehe avec 16 cas, Walungu avec 11 cas, Uvira 10 cas, 6 cas pour Fizi, 3 cas pour Shabunda, 2 pour Idjwi et le territoire de Mwenga vient en dernière position avec 1 cas. Cependant, 11 cas se sont augmentés par rapport à l’année passée.
Pour les contraintes ayant affacté physiquement les humanitaires, 2 humanitaires ont été tués, 13 enlevés et 21 ont été blessés.
Ce rapport couvre la période allant du 01 janvier au 31 juillet 2025.
OCHA réitère, son souhait de voir les humanitaires protégés et l’ouverture du couloir humanitaire.
Après la table ronde, une exposition des actions réalisées selon les domaines d’intervention a été faite par différentes ONGs œuvrant au Sud-kivu et l’activité s’est bouclé(e) par un cocktail.
Rapellons que cette activité a eu lieu dans les enceintes du Campus Monseigneur Mulindwa de l’Université Catholique de Bukavu (UCB) situé à Bugabo dans la commune de Kadutu.
Patient BULANGALIRE