L’organisation Action pour la Réhabilitation et la Promotion Sociale ARPS en sigle, vient de capaciter 50 acteurs communautaires de la zone de santé de Nyangezi. Cette séance de brifing qui à eu lieu dans la salle de réunions du Bureau de la zone de santé de Nyangezi portait sur la Communication des Risques et Engagement Communautaire (CREC) et la surveillance à base communautaire sur le M-Pox selon l’approche One Health.
Selon l’organisateur, cette activité sous l’appui financier du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) vise à renforcer la sensibilisation et la mobilisation des communautés pour lutter contre cette maladie zoonose qui est devenue d’échelle mondiale.
Le chargé de la documentation à l’organisation Action pour la Réhabilitation et la Promotion Sociale ARPS, Monsieur Fidèle Ushindi veut voir la population et les relais communautaires faire la leur, la lutte contre cette maladie. Il rappelle tout de même aux participants que seul leur détermination donnera l’espoir du lendemain à la population qui fait face à cette épidémie. Notre source fait savoir que son organisation vient apporter son soutien à la communauté pour relever les défis, d’où son appel aux briffés de continuer à sensibiliser la population sur le respect des règles d’hygiène, à identifier et référer les cas suspects et leurs contacts pour parvenir à l’éradication de ce fléau.

Les participants se disent quant à eux satisfaits des nouvelles connaissances acquises qui vont leur permettre de rester aux côtés de la communauté pour la sensibilisation enfin d’atteindre leur mission afin de sauver des vies humaines.
Murhula Bahaya Patient, Animateur Communautaire au Bureau de la zone de santé de Nyangezi affirme que ce nouveau partenaire dans sa juridiction arrive à point nommé, car selon lui sa structure avait besoin d’un partenaire spécialisé en communication de santé.
« ARPS arrive dans la zone au nomment opportun. Sa présence va nous permettre de relèver certains défis au profit de la population bénéficiaire. Les relais communautaires doivent traviller conformément à leurs engagements », insiste Murhula Bahaya Patient.
Se transmettant par plusieurs voies dont la sueur, la salive, le contact avec les animaux trouvés morts et bien d’autres, la maladie à virus de M-Pox continue à faire plusieurs victimes dans la zone de santé de Nyangezi.
La zone de santé de Nyangezi a déjà franchi la barre de 3000 cas. Certains d’entre eux sont décédés, d’autres sont guerri alors que d’autres restent sous surveillances médicales aux centres de traitement situés à l’Hôpital Général de Référence de Kamina/Nyangezi et à l’Hôpital Saint Joseph de Kamanyola.
Ézéchiel Mushagalusa