Les maisons de vente des boissons fortement alcoolisées à Mudusa constituent les bastions des gangs du groupe » Popo Solution » de Panzi. Cette révélation est de la société civile forces vives sous noyau du groupement de Mudusa en territoire de Kabare au Sud-Kivu.
Cette structure citoyenne à travers son Président François MUBALAMA indique que la vente et la consommation des boissons fortement alcoolisées ont un impact négatif sur le plan sécuritaire dans ce groupement.
Cependant, elle alerte sur les cas d’insécurité qui sont devenus récurrents dans ce coin de Kabare et plaide pour la fermeture de toutes les maisons de production, commercialisation et consommation de ce genre de boissons. Elle précise que c’est dans ces dernières où proviennent les déstabilisateurs de la paix qui insécurisent la population dans des heures vespérales.
« Les jeunes inciviques du mouvement Pop solution traqués à Panzi dans la commune d’Ibanda ont pris le groupement de Mudusa comme leur lieu de refuge. Pendant la journée, ils se cachent dans des maisons de vente des boissons fortement alcoolisées pour qu’au crépuscule jusque la nuit opèrent comme d’habitude et sans inquiétude. Les villages environnants de Panzi sont les plus touchés comme. C’est notamment Igoki, Cirhagabwa, Nyangulube, Kalangwe, Kabungo, Mufunge et Buhozi. Le cas le plus récent est celui de la nuit du lundi 22 au mardi 23 juillet 2024. Plus de cinq maisons commerciales ont été visitées à Kasihe. Les articles de grande valeur ont étés volés», regrette François MUBALAMA Président de la société civile forces vives sous noyau de Mudusa.
Notre source souhaite voir l’autorité provinciale soutenir le chef de groupement de Mudusa en renforçant les mesures qu’il a déjà prises pour juguler cette pratique dans sa juridiction.
« Nous demandons aux autorités provinciales d’emboîter les pas du chef de groupement Mr Cibanguka Musuro Flaterne qui a déjà commencé à décourager cette pratique. Qu’elles renforcent les éléments de la Police sous CIAT de Mudusa à Kasihe pour bien sécuriser la population et ses biens», plaide cet acteur de la société civile.
Les organisations de la société civile dénoncent les cas répétitifs d’insécurité causés par des maisons où sont vendues des boissons fortement alcoolisées qui secouent la province du Sud-Kivu. Malgré les décisions prises par les autorités, les mesures d’accompagnement tardent à venir pour passer à l’action, et peut-être espérer à une paix durable.
L’état congolais devrait mettre de l’ordre et avoir un œil regardant dans le secteur du commerce extérieur et intérieur pour mettre fin à cette situation devenue épineuse et constituant une bombe à retardement contre la jeunesse et le pays.
Ezéchiel MUSHAGALUSA