Les réseaux sociaux occupent aujourd’hui une place importante dans la vie des jeunes. Ces réseaux tel que Facebook, TikTok, Snapchat, WhatsApp ou encore Instagram sont devenus des compagnons fidèles de ces jeunes au quotidiens. Mais derrière cette apparente liberté de communication, se cachent de nombreuses conséquences sur leur vie sociale, scolaire et psychologique.
À Nyangezi dans le territoire de Walungu au Sud–Kivu comme partout ailleurs, plusieurs jeunes passent des heures entières sur leurs téléphones, souvent au détriment de leurs études ou de leurs activités quotidiennes. Certains reconnaissent qu’ils ne peuvent plus passer une heure sans consulter leurs comptes.
« Moi je me connecte dès le matin. Même pendant les heures des cours je suis en ligne sur tik tok », a laisser entendre une élève de la place.
Avec ces réseaux sociaux les conséquences sont néfastes et visibles comme la baisse du rendement scolaire, un isolement social, et parfois troubles dûes au manque de sommeil. Des enseignants affirment que la concentration en classe a aussi considérablement diminué depuis que les téléphones intelligents sont devenus nombreux et facilement accessibles.
Par contre, certains jeunes qui ont compris l’importance du téléphone et des réseaux sociaux gagnent beaucoup d’argent.
Une certaine opinion a laissé entendre que les effets ne sont pas seulement scolaires. Les réseaux sociaux influencent aussi le comportement et la perception de soi. Les jeunes cherchent souvent à imiter des modèles virtuels, parfois très éloignés de la réalité. Cela entraîne frustration, complexe d’infériorité, et parfois la dépression.
« Les jeunes veulent ressembler à ce qu’ils voient sur l’Internet, et quand ils n’y arrivent pas, ils perdent confiance en eux », a expliqué un enseignant de Nyangezi.
Face à cette situation, plusieurs voix s’élèvent pour appeler à une éducation numérique responsable. Les parents, les enseignants et même les responsables religieux sont invités à accompagner les jeunes dans l’usage modéré et constructif des réseaux sociaux.
Emmanuel Bashombana




