Chaque le 2 novembre, le monde entier célèbre la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes. Cette journée, instituée par les Nations Unies, rend hommage à tous les professionnels des médias victimes de violences, d’intimidations ou d’assassinats dans l’exercice de leur métier.
À cette occasion, le Président de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), section du Sud-Kivu, Darius Kitoka a lancé ce lundi 3 novembre 2025 un appel solennel à la justice, à la mémoire et à la vigilance, rappelant l’urgence de protéger les journalistes et de lutter contre l’impunité.
Pour les journalistes congolais, en particulier ceux du Sud-Kivu, cette journée a une résonance toute particulière. La province reste marquée par des conflits armés récurrents et par une longue histoire de violences envers les professionnels de la presse.
« Cette journée nous rappelle toutes les tragédies que traverse notre pays depuis plus de 30 ans. Les journalistes continuent d’être pris pour cibles, souvent dans l’indifférence générale », a déclaré Darius Kitoka le Président de l’UNPC/Sud-Kivu.
Il ajoute qu’au Sud-Kivu, plusieurs journalistes ont payé le prix fort pour avoir exercé leur métier. Parmi eux, Serge Maheshe, assassiné et plus récemment Fiston Wilondja Mazambi, dont le corps sans vie a été retrouvé le 5 août 2025 au marché de Nguba. Ces drames rappellent la précarité de la liberté de la presse dans la région.
Hortence Furaha
	    	



