L’ Union Nationale de la Presse du Congo section du Sud-Kivu a organisé une séance d’échange sur la nouvelle loi régissant la presse avec les journalistes. C’était le jeudi 15 février 2024 dans la salle Rafiki en commune d’Ibanda dans la ville de Bukavu au Sud-Kivu.
L‘ objectif de cette séance était de réfléchir sur la nouvelle loi régissant la presse en République Démocratique du Congo en général et au Sud-Kivu en particulier.
Selon Me Bashokwire qui a abordé les spécificités de cette loi est revenu sur les dérapages, les délits de presse qui sont punissables par la loi en vigueur en RDC. Dans son speech, il a indiqué qu’il s’observe une cacophonie dans le travail quotidien des médias. Certains services de l’État en occurrence l’ANR, le CSAC, la PNC s’attribuent les prérogatives de l’UNPC. Et pourtant les infractions de droit commun sont portées au niveau de l’organe d’autorégulation.
Des journalistes dans la salle Rafiki
Au cours de ces échanges, le vice-président de l’UNPC Sud-Kivu Santas Safari est revenu sur les forces et les faiblesses des médias au Sud-Kivu avant de présenter la cartographie des médias en province (Radios, télévisions presse écrite et en ligne).
Pour sa part Patrick Cishibanji, rapporteur de la commission de discipline au sein de l’UNPC a exposé sur le respect des règles éthique et déontologique du journaliste congolais.
« En ce jour, l’UNPC compte organiser des états généraux de la presse pour réfléchir sur la manière dont la presse fonctionne au niveau de la province. Dans cette nouvelle loi, nous devons capitaliser tous les points forts parce qu’ils procurent certains avantages aux Journalistes et aux médias. Nous, les journalistes, sommes appelés à travailler dans le respect de notre code pour devenir plus professionnels et nous éviter certains conflits avec les autorités locales ainsi que la population bénéficiaire de nos productions médiatiques, » a-t- il lâché.
Cette rencontre a eu lieu en prélude des états généraux qui seront organisés du 1er au 3 mai prochain.
