Le centre psychiatrique SOSAME lance un cris d’alerte sur la danger permanent que courent les malades mentaux pendant de cette période de guerre dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Cette institution l’a dit à travers un communiqué du jeudi 06 mars 2025 pour sauver la vie de cette catégorie de personnes.
Selon l’esprit de ce document, les malades mentaux sont victimes de la justice populaire et d’autres abus graves au Sud-Kivu en général et dans les villes de Bukavu et Uvira en particulier.
Cet établissement para étatique plaide auprès des autorités politico-administratives, aux organisations de la société civile, aux ONG nationales et internationales, à la presse et aux familles pour leur protection particulière.
Dans ce communiqué, le centre psychiatrique SOSAME indique que les malades mentaux sont suivis en ambulatoire et sont en rechute de suite de ces événements du moment. Et d’autres sont des nouveaux cas en errance et collectage des objets sur leur passage. Ils sont pris pour cible sans aucune forme de procès.
« Leur attitude parfois moins lucide augmente le risque et exposé même leur entourage aux explosifs abandonnés par les hommes en armes en fuite.
Comme cela ne suffit pas, les images sur les réseaux sociaux prouvent que certains malades mentaux dans leur crise de maladie mentale s’improvisent agents de réglementation de la circulation routière et d’autres se font enrôler pour combattre dans différentes forces militaires au Sud-Kivu », peut-on lire dans ce communiqué.
Cependant, le centre psychiatrique SOSAME demande aux familles de le consulter au lieu d’abandonner les malades à leur triste sort ou les laisser à la merci des inciviques.
Cette situation rappelle la bonne morale, le respect de la dignité humaine et le droit à la vie tel que garantie par la constitution de la République Démocratique du Congo à son article 16.
HERI Gentil