La société civile environnementale propose aux autorités la délocalisation urgente des habitants de Buhozi. Cette proposition a été faite après une descente de constat effectuée sur le lieu d’éboulement à cette partie du territoire de Kabare au Sud-Kivu.
Selon Josué Aruna, la population de Buhozi court un danger permanent qui peut causer des dégâts multiformes à n’importe quel moment. Cette catastrophe naturelle a frappé la population sans s’y attendre.
« La situation n’est pas bonne. Certaines maisons d’habitation ont été englouties par les eaux d’autres sont fissurées, la route a plusieurs traces et des écoles n’ont été épargnées. Ce lieu n’est plus favorable à l’habitation des personnes, » a indiqué Josué Aruna.
Et d’ajouter
« Nous demandons l’implication personnelle du Gouvernement National et Provincial mais surtout aux partenaires techniques et financiers du secteur environnemental dans l’urgence de venir en aide au gouvernement provincial du sud-Kivu pour soutenir cette délocalisation au niveau de l’ETD Kabare et orienter leurs priorités climatiques à cette entité pour un programme de restauration et stabilisation des terres.»
Notons que c’est qu’à partir de l’Institut Mulamba les eaux de la rivière kamagema ont emporté plus de 1000 maisons.
Il estime que le mode urgence devrait caractériser les autorités multidimensionnelles afin de sauver la situation et épargner les habitants des risques y relatifs.
HERI BAHIZIRE Gentil