Au total 21 membres des Organisations de la Société Civile du Nord et du Sud-Kivu ont échangé sur les techniques de plaidoyer en rapport avec le processus de justice transitionnelle en République Démocratique du Congo. Cette activité de 3 jours soit du 09 au 11 juillet 2024 a eu lieu au Centre d’Accueil Caritas à Goma dans la province du Nord-Kivu.
Selon Gentil Kasongo, l’un des organisateurs cet atelier visait à échanger avec les participants (tes) sur les techniques de plaidoyer liées au processus de justice transitionnelle en RDC.
« Nous avons rassemblé des représentants des organisations de la société civile du Nord-Kivu et du Sud-Kivu en vue
d’échanger sur les voies et moyens de redynamiser et renforcer leurs efforts de plaidoyer en rapport avec les processus de justice transitionnelle en RDC. Nous visons également à faciliter le développement d’une stratégie conjointe de plaidoyer de la société civile de deux provinces en rapport avec les processus de justice transitionnelle en RDC.
Ces acteurs de la société civile de deux provinces ont échangé sur l’état de lieux de la justice transitionnelle au niveau national et spécifiquement dans les deux provinces (Nord et le Sud-Kivu) mais aussi sur les défis et opportunités à saisir pour réussir cette démarche noble en faveur des victimes », a-t-il lâché.
A l’issue de cette activité, les participants (tes) ont été satisfaits des échanges fructueux et se sont engagés à tout mettre en œuvre pour une justice transitionnelle réussie en République Démocratique du Congo.
L’un des participants Balagizi Kurhengamuzimu Laurent de l’Asbl Renaissance Africaine (RENAF) du Sud-Kivu a indiqué qu’il va non seulement restituer l’essentiel des échanges menés aux membres des son organisation mais également participer activement dans le processus de justice transitionnelle.
« Il est injuste et inacceptable de garder silence pendant que des gens ont souffert et continuent à souffrir dans un pays des droits comme le nôtre.
Je vais personnellement m’impliquer pleinement par toutes les voies possibles jusqu’à obtenir des réparations convenables et dignes aux victimes des violations multiformes des droits humains en République Démocratique du Congo », a-t-il déclaré d’un ton déterminatif.
Notons que cette activité est mise en oeuvre dans le cadre d’un projet de cette organisation Néerlandaise Impunity Watch en RDC qui vise à promouvoir la participation des victimes aux processus de justice transitionnelle au niveau communautaire et au niveau de l’élaboration des politiques nationales.
Notre source indique que ce projet s’inscrit également dans le cadre d’un programme pluriannuel d’Impunity Watch intitulé « Participation significative des victimes aux processus de justice et de responsabilisation : Une approche de bas vers le haut et basée sur le genre pour localiser l’ODD16+ ».
Il est mis en oeuvre dans plusieurs pays avec un appui financier du Ministère des Affaires Etrangères du Royaume des Pays-Bas.
HERI BAHIZIRE Gentil