À l’occasion de la journée internationale de lutte contre le VIH/SIDA, célébrée le 1er décembre de chaque année, certains acteurs sanitaires déplorent les conditions sanitaires dans lesquelles vivent les déplacés de guerres qui sont aujourd’hui sans accès suffisant à la prévention, aux soins ou à l’information liée à cette maladie.
Dans un entretien avec votre rédaction, ce lundi 1er décembre 2025, Dr Joseph Musombwa, montre qu’aujourd’hui les Zones touchées par les conflits armés sont plus exposées à une hausse des risques de contamination.
Il ajoute que, l’insécurité limite l’action des agents de santé, ce qui augmente le danger de propagation du virus.
Ce spécialiste de la santé exhorte les autorités compétentes à faciliter l’accès des équipes médicales aux zones à risque, tout en appelant la population à adopter les mesures préventives.
« Nous fustigeons que plusieurs personnes qui se retrouvent réfugiés ou déplacés internes en ce moment critique, n’ont pas d’éléments importants pour se protéger, ce qui les exposent à la contamination. Pendant cette période de conflit armé, la campagne de sensibilisation est tellement réduite, les parties en conflit bloquent les routes, aéroports et imposent plusieurs restrictions de circulation, ce qui bloque certaines équipes soignantes, qui n’arrivent pas à atteindre tous les déplacés internes et externes pour une sensibilisation et apport des médicaments contre le VIH/SIDA. En conséquence, ces personnes seront contaminées », a-t-il déploré.
Notre source insiste sur la nécessité d’une mobilisation continue. Malgré les difficultés, elle encourage les communautés à maintenir les actions de prévention, de dépistage et de prise en charge.
Il sied de noter que, la campagne de la Journée mondiale du SIDA de cette année appelle les pays, les communautés et les partenaires à raviver leur engagement, à s’ouvrir à l’innovation, à intégrer les services liés au VIH dans des programmes de santé plus larges, à agir contre la stigmatisation et les obstacles structurels au traitement et à intensifier la riposte au VIH dans la Région.
Gabriel ACIRUSHOKOLIRE




