En République Démocratique du Congo, la non-ouverture du couloir humanitaire dans plusieurs parties de l’Est continue à poser des sérieux défis, aussi bien pour les populations civiles que pour les acteurs humanitaires. Alors que les combats se poursuivent dans certaines localités, l’accès aux personnes vulnérables par les humanitaires reste extrêmement limité.
Selon une source sous anonymat oeuvrant dans l’une de ces organisations humanitaires, des milliers de familles déplacées vivent sans assistance adéquate à cause du manque des corridors sécurisés pouvant permettre l’acheminement régulier des vivres, des médicaments et d’autres biens essentiels dans ces zones.
Cette situation est aggravée par l’insécurité persistante qui oblige les convois humanitaires à suspendre ou reporter leurs déplacements vers ces zones à conflits armés.
La même source précise que sans un couloir ouvert et protégé, leurs opérations deviennent quasiment impossibles.
Quant à AMANI LWAMBA Shadrack, Président national du Parlement Citoyen pour la Démocratie et la Bonne Gouvernance (Baraza ya Raiya) et défenseur des droits humains, l’état de délabrement très avancé des infrastructures routières et l’insécurité dans plusieurs parties des provinces de l’Est de la RDC seraient à la base du non acheminement de l’aide humanitaire dans ces zones.
Considérant la situation que vie la population dans l’Est de la RDC, un appel est donc lancé aux parties au conflit à faciliter l’accès humanitaire, considéré comme vital pour sauver des vies humaines dans les zones affectées.
Emmanuel Bashombana




