Dans un discours prononcé en français mais pensé en kirundi, le Président Burundais, Ndayishimiye Evariste exhorte les États-Unis à cesser de soutenir le Rwanda, qu’il tient pour responsable du chaos dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Il s’agit d’une mise en garde ferme contre l’ingérence occidentale dans la région des Grands Lacs africains, une politique qui, pourrait conduire à l’exclusion définitive de l’Occident de cette zone stratégique. Lors d’une cérémonie au Palais présidentiel de Kiriri, entouré du Corps Diplomatique et Consulaire, le Président Burundais S.E. Ndayishimiye Evariste, Général Major, a lancé un avertissement ferme aux États-Unis et à leurs alliés occidentaux.
Dans un discours prononcé en français mais pensé en Kirundi (langue du Burundi), le chef de l’État a dénoncé le rôle du Rwanda, soutenu par les États-Unis, dans la déstabilisation de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), notamment dans la région du Kivu.
Il s’agit d’une accusation envers les démocrates américains, en fin de mandat, pour avoir intensifié leur soutien militaire au Rwanda, allant jusqu’à lui accorder un accès à des technologies satellitaires pour déjouer les stratégies militaires adverses. En ce mois de janvier 2025, cette politique a permis au Rwanda de semer le chaos à Goma (RDC), provoquant des milliers de déplacements et de nombreux morts.
Ces actions de l’Occident, via le Rwanda, risquent de rendre les États-Unis et leurs alliés indésirables dans la région des Grands Lacs pour de longues années. Il s’agit d’une situation comparable à celle observée en Afrique de l’Ouest, où l’influence occidentale est de plus en plus contestée.
