Certains éléments FARDC nouvellement recrutés et affectés au Sud-Kivu sont accusés de plusieurs tracasseries sur toute l’étendue de la province où ils ont été déployés.
Les alertes venant de plusieurs coins font état des arrestations arbitraires, des menaces de mort, des extorsions et bien d’autres.
Ce mardi 05 mars 2024, un militaire FARDC a tiré à bout portant sur un opérateur économique à Madegu à Minembwe dans le territoire de Fizi au Sud-Kivu.
Ce cas s’est ajouté à celui d’une fille tuée à Katana sur le littoral du lac Kivu dans le groupement d’Irambi/Katana en territoire de Kabare.
Dans le territoire de Walungu, un garçon a été tabassé il ya plus d’une semaine à Kamanyola dans le groupement de Kashenyi jusqu’à être hospitalisé.
Dans tous ces coins, les barricades sont placées pour rançonner des paisibles citoyens. Celui qui ose poser la question est fouetté et menacé de mort.
Dans le groupement de Karhongo/Nyangezi, cette pratique est d’actualité.
Les agriculteurs et autres couches sociales sont exigés de payer entre 500FC à 2000FC.
Certaines sources qui s’expriment sous anonymat, parlent des prétendus cas de tentatives de viol contre les jeunes filles dans certains coins de Karhongo.
L’opinion s’interroge sur le rôle des organisations de défense de droits humains qui œuvrent dans l’entité n’agissent pas pendant que les droits et libertés des paisibles citoyens sont piétinés par ceux qui sont sensés les protéger en occurrence les FARDC.
Plusieurs observateurs pensent que toutes ces organisations devaient emboîter les pas à la société civile force vive, qui, elle est sortie de son silence en dénonçant ces actes posés par certains éléments FARDC. Cette structure citoyenne indiquent que ces actes sont érigés en infractions en droits pénal militaire congolais.
La société civile force vive avait demandé lors de sa dénonciation à toute victime d’entrer en contact avec elle pour réunir des preuves, afin de traduire en justice toute brebis égarée au sein des FARDC.
Face à cette situation, l’attention et réaction des autorités à tout le niveau sont d’une importance capitale.
Ezéchiel MUSHAGALUSA